Festival Poésie Urbaine : Quand la ville de Grasse et Parthena Consultant se mêlent aux couleurs du Street art
Le Festival Poésie Urbaine est un nouvel événement artistique qui se déroulera, pour sa première édition, à Grasse du 15 juin au 31 août 2024. L’ambition ? Transformer le quartier de Martelly en une véritable galerie d’art à ciel ouvert, en rassemblant des œuvres d’artistes urbains internationaux sur le thème « Le pouvoir des fleurs », un hommage à l’héritage de la ville de Grasse auquel Parthena Consultant a souhaité s’associer. Explications.
Sous l’impulsion de la ville de Grasse, le Festival Poésie Urbaine est un événement artistique organisé par Pascal Langlais (commissaire d’exposition) et Nasty (directeur artistique et street artiste parisien). Tout au long de l’été, l’ancien garage Rolland va servir de toile de fond aux œuvres de 12 artistes urbains de renommée internationale. Parthena Consultant est l’un des partenaires officiels du festival. Retour sur la rencontre, pas si fortuite, entre cet univers créatif et le monde des affaires…
Genèse d’un événement qui fera date
Pascal Langlais n’en est pas à son coup d’essai. Galeriste depuis de nombreuses années, il est également l’organisateur du Festival de La Baule. Lorsque le maire de Grasse lui a expliqué la nature du projet, il n’a pas hésité. « L’appel à projet de la Ville de Grasse nous a amené, avec Nasty, à élaborer un dossier très complet, mais conditionné à un budget relativement contraint. C’est pourquoi j’ai lancé un appel à des partenaires ». C’est ainsi que Parthena Consultant a fait son entrée dans l’aventure. Laurent Le Mercier, PDG de Parthena Consultant et Pascal Langlais se connaissent depuis plusieurs années. Leur trait d’union ? Une passion immodérée pour le street art. « Pour un dirigeant d’entreprise, soutenir un projet comme le Festival Poésie Urbaine, cela peut sembler délicat car lorsque le partenariat se noue, il n’existe encore rien de tangible, de concret. Avec un passionné comme Laurent Le Mercier, l’adhésion a été immédiate. Je savais qu’avec sa sensibilité à l’art urbain et son regard assez fou sur les œuvres, nous pourrions faire naître une vraie synergie pour porter ce projet », précise Pascal Langlais.
Un projet ambitieux et complexe
À la direction artistique du Festival Poésie Urbaine, on trouve Nasty. L’artiste urbain parisien emblématique a commencé à graffer dans les années 80, apportant une explosion de couleurs aux tunnels du métro parisien. Son style unique, mêlant lettrages dynamiques et personnages expressifs, a rapidement attiré l’attention. Au-delà du graffiti, Nasty a collaboré avec de grandes marques et exposé ses œuvres dans des galeries renommées. Il est également connu pour détourner les plaques émaillées du métro parisien, leur donnant une nouvelle vie artistique. En tant que directeur artistique du Festival Poésie Urbaine, Nasty partage sa passion pour l’art urbain et contribue à faire de Grasse une nouvelle destination pour les amateurs de Street Art. Il explique : « Avec plus de 1000m² d’espaces à recouvrir, l’organisation d’un projet comme le Festival Poésie Urbaine est extrêmement complexe. La production d’œuvres en milieu urbain peut être risquée. Au cœur de la ville, la circulation routière, les conditions météorologiques, engendrent d’incroyables difficultés et sans l’implication et la passion de l’ensemble des acteurs impliqués, rien n’est véritablement possible ».
Faire écho à un historique culturel et patrimonial local
Être en harmonie avec la ville. C’était l’ambition de Pascal Langlais et de Nasty. Le choix du thème « Flower Power » pour le Festival Poésie Urbaine à Grasse est un hommage vibrant à l’héritage de la ville, mondialement connue pour sa production de fleurs et de parfums. Grasse, capitale du parfum, a bâti sa renommée sur la culture de fleurs emblématiques comme la rose, le jasmin ou la tubéreuse, dont les essences délicates sont transformées en fragrances envoûtantes. Ce thème, à la fois poétique et engagé, fait écho à l’histoire de la ville, tout en célébrant la puissance et la beauté de la nature. Il invite les artistes à explorer la symbolique de la fleur, à travers des œuvres qui reflètent la richesse de cet héritage et la diversité de la création artistique contemporaine. « Nous voulions aller dans le sens de l’héritage historique de la ville de Grasse. La thématique « Flower Power » était non seulement porteuse de sens mais aussi suffisamment fédératrice pour que chacun des 12 artistes invités trouvent un territoire d’expression inspirant », explique Nasty.
L’éphémère pour s’inscrire dans le temps long…
L’essence même du Street Art, c’est son caractère éphémère. A l’issue du Festival et à l’horizon 2026, les œuvres auront disparu. « La vulnérabilité et la fugacité de cette forme d’expression artistique est l’une de ses forces, commente Laurent Le Mercier. Mais si les œuvres finissent par disparaître, l’émotion persiste ». C’est avec cette conviction que le dirigeant d’entreprise a décidé sans hésiter de nouer un partenariat avec le Festival.
En effet, au printemps, Parthena Consultant annonçait avoir fait l’acquisition d’IGSI Calliope, historiquement implantée dans la région. « Lorsque nous réalisons une opération de croissance externe, nous avons à cœur de nous inscrire sur le temps, de nous implanter dans un maillage local », explique Laurent Le Mercier. C’est justement pour témoigner de cet engagement local pérenne, que le dirigeant d’entreprise a souhaité soutenir le Festival Poésie Urbaine.
« Le caractère éphémère du Festival est inversement proportionnel à notre désir de nous implanter durablement sur le territoire. Ma passion pour le Street Art, naît de ce paradoxe de la temporalité. En réconciliant des univers a priori si différents de l’art urbain et de l’entreprise, je veux délivrer un message fort à nos clients, à nos partenaires et l’ensemble des acteurs économiques : Parthena Consultant s’implante pour longtemps avec le désir de s’impliquer dans le tissu local. Pour le prouver, nous avons fait le choix de partager le goût de l’émotion artistique. ».
